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    Elle courbe et dessine depuis toujours dans une quête ininterrompue de l'immersion totale de son sujet. Un changement de monde. Une économie de moyens organise l'abstraction, l'étire. Le trait aguicheur appréhende les toiles, saigne le bois et éventre d'autres supports. Il enracine le hasard pour permettre à la pensée de plonger dans l'humilité et pénétrer dans l'univers autre. Une touche, là, représente l'abîme ou l'infini nuageux, une mer tropicale ou des êtres dont les orifices se font béance et laissent libre, la circulation de l'air des éléments non abstraits.
    Une formation artistique envenime la réflexion du travail qui récupère dans la rue des témoins du genre humains telle ces rondeurs, ces viscères éructées. Violemment traduites et jetées afin de les figer pour ne pas les oublier, elles servent à trucider ses propres peurs et de s'imprégner, à en mourir, des éléments indomptés perturbateurs de Dame Nature afin de s'y noyer sans relâche. L'attirance du vide entraîne en un geste sec et unique qui trace le premier sillon de la composition picturale. Les choix des couleurs entraînent le noir, le jaune à se menacer pour entrer en opposition partielle. L'absence de lumière (le néant, l'infini, sans paroi tactile) se lisse au jaune tandis qu'il se répand sans savoir où donner de la tête. Les couleurs se tâchent et explosent. Les personnages se livrent d'eux-mêmes, chuchotent et s'utilisent en détonateur.
    Le support souligne. Il contribue à l'évolution de la matière par nécessité et par souci esthétique d'une force externe.
    Le temps organise et enorgueillit des passages où le liant s'expose un peu plus à la matière qui offre une dimension sculpturale, la recherche de l'errance du toucher de l'autre, comme l'acquiescement du spectateur.
    Le temps façonne l'espace qui rythme l'absence de réalité au mouvement subjectif de l'autre. Notions concrètes pour formes abstraites ou formes abstraites pour une poésie concrète. Le cadre reste toujours à définir et en suspens par la volonté de ne jamais envisager une fermeture de l'horizon.


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    Le jaune, couleur de la confusion si apparente, si superficielle. Le noir dans son infini.

    Le mélange des deux, c'est la fusion de l'absolue profondeur, le vertige de l'ivresse et la prise de position dans l'espace. Chaque spectateur devient lui-même son propre créatif. A chacun son sens et son humeur du jour. Cette force.
    Je me repose et j'enchaîne sur des personnages, les volutes, une expression dans l'espace, l'humanité, le don de soi.
    Puis les personnages en alternance. Impossibilité de mixer l'abstrait à une recherche de nouvelle figuration. Les couleurs de mer, d'un peu de terre...
    Et surtout inventer... Redéfinir le sens des phrases, des mots, des couleurs.
    Toujours composer avec le rêve et la dérision.

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    Les techniques utilisées : Huile, Acrylique, Aquarelle

    Stylo feutre, pinceaux, encres, pastel, éponges, couteaux

    Tout support : bois, toiles, feuilles à dessin, cartons, portes, roue de câblage, plastiques...


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  • Pour toute demande d'utilisation des images, proposition d'exposition en France ou à l'étranger, envie pressante d'acheter un tableau, questionnement sur un prix ou les dimensions, Si vous souhaitez visiter l'atelier parisien, me contacter pour me faire part de vos critiques, de vos conseils ou de vos encouragements, et toutes ses sortes de choses... vous pouvez me contacter sur axelle75010@hotmail.fr.
    Toutes les photographies des peintures et celles du processus créatif sont d'
    Isabelle Gabrieli (izzz.2008@hotmail.fr), photographe professionnelle. Si,vous aussi, vous avez besoin d'images de vos œuvres, n'hésitez pas à la contacter.


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